Alienum phaedrum torquatos nec eu, vis detraxit periculis ex, nihil expetendis in mei. Mei an pericula euripidis, hinc partem.

Philippe Descola : « Il faut combattre l’anthropocentrisme »

 

Philippe Descola : « Il faut combattre l’anthropocentrisme »
En amont de la sortie du documentaire Composer les mondes, qui s’attache à présenter la pensée de Philippe Descola, nous avons rencontré l’anthropologue. Il nous explique pourquoi, selon lui, la nature n’existe pas, pourquoi il est urgent de changer notre vision du monde face aux crises écologiques, et comment s’y prendre pour apprendre de nouvelles façons d’habiter la Terre.
Dans la tribu jivaro des Achuar, en Amazonie équatorienne, on parle et on chante aux animaux, aux plantes et aux pierres. Leurs esprits échangent avec les humains pendant leurs rêves, et ceux-ci les écoutent attentivement car, pour les Achuar, les non-humains sont comme les humains dotés d’une âme, d’une subjectivité et d’une conscience morale.
C’est ce qu’a observé Philippe Descola dans les années 1970 en allant vivre aux côtés des Achuar, et qu’il a appelé « l’animisme ». L’anthropologue en a tiré une profonde réflexion sur la façon dont les sociétés voyaient le monde, sur leur ontologie. Terme qu’il définit comme « le mobilier du monde, ce qui est présent dans le monde, un modèle de la façon dont les humains perçoivent des continuités et des discontinuités dans le monde. »
Séparation du reste du monde
Avec l’animisme, le totémisme, l’analogisme et le naturalisme forment les quatre ontologies présentes dans le monde, selon Philippe Descola. Cette mise en perspective rappelle que la vision occidentale séparant nature et culture, le naturalisme, constitue une vision particulière, récente à l’échelle de l’histoire et lourde de conséquences. « La nature n’existe pas », martèle l’anthropologue, pour qui cette notion abstraite a séparé artificiellement l’homme du reste du monde et du vivant.
Titulaire de la chaire d’anthropologie de la nature au Collège de France de 2000 à 2019, auteur de nombreux ouvrages, Philippe Descola est un intellectuel à la pensée précieuse au moment où les crises écologiques nous obligent à réviser notre vision du monde. D’où « l’urgence absolue d’adapter son travail en film pour le transmettre au plus grand nombre », explique la réalisatrice Eliza Levy. Son documentaire, Composer les mondes, suit l’anthropologue sur le terrain, de l’Amazonie à Notre-Dame-des-Landes. Il doit sortir au mois de mars mais fait appel au financement des internautes en crowdfunding pour s’assurer une plus large diffusion. En attendant la sortie du film, nous avons profité de cette actualité pour nous entretenir longuement avec Philippe Descola.
Source : Philippe Descola : « Il faut combattre l’anthropocentrisme »

Tant que l’arbre n’aura pas de statut juridique il ne sera pas protégé.
#Petition pour la Déclaration Universelle des Droits de l’Arbre #DUDA #UDTR et la #ConventionInternationaledesDroitsdelArbre #CIDA – #ICTR
🌳 Parce que l’Arbre est la base de tout l’écosystème terrestre.
🌳 Parce que l’Arbre c’est la Vie.
🌳 SIGNEZ LA PÉTITION:

Pétition mondiale pour la Déclaration Universelle des Droits de l’Arbre


‼️CONVENTION: https://www.declarationuniverselledesdroitsdelarbre.org/convention-internationale-droits-arbre/

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Image1
Composer les mondes - Documentaire d'Eliza Levy sur la pensée de Philippe Descola

Visits: 182