Dans « La lande, le pin, le feu », l’universitaire José Cubéro raconte l’histoire du massif landais : sa lente transformation en un manteau uniforme de pins, les incendies qui l’ont ravagé, les luttes du prolétariat agricole… Et appelle à la préservation de ce gigantesque piège à carbone.
« Les Landes sont ma nature ».
Sous ce vocable un peu abscons une pétition-manifeste circule actuellement sur les réseaux sociaux landais (et au-delà) pour rapprocher les défenseurs de l’environnement de ce département de Nouvelle-Aquitaine. Plusieurs centaines de personnes l’ont d’ores et déjà signé. Il s’agit d’un « premier pas vers une organisation citoyenne indépendante capable de favoriser et de concilier la défense de la nature et celle des pratiques nouvelles », écrivent les promoteurs du manifeste – le collectif citoyen #nouTous – qui éditent par ailleurs un journal, Landemains, dont le dernier numéro est téléchargeable gratuitement sur internet.
Contre la mécanisation à outrance de la culture du pin, il faut maintenir une forêt diversifiée
Le tissu associatif qui gravite dans la mouvance de Landemains peut se targuer de jolis succès. À coup de saisine des tribunaux, de courriers véhéments à l’administration, elle a réussi à faire capoter divers projets absurdes. Ici, c’est l’installation d’un golf qui a été annulée, là, un centre commercial qui ne verra jamais le jour, ailleurs la création pour les surfeurs d’une vague artificielle au milieu des terres qui a du plomb dans l’aile… La liste n’est pas close tant il est vrai que ce département, abusivement qualifié de « Californie de la France », suscite la convoitise des bétonneurs. Parmi les huit objectifs de Les Landes sont ma nature figure en bonne place « le maintien partout où c’est possible d’une forêt diversifiée, aujourd’hui en proie à la mécanisation à outrance de la culture du pin ».
Source et suite de l’article : La forêt landaise, une monoculture de pins… à préserver malgré tout
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