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Déforestation : anatomie d’un désastre annoncé

Chaque année, 13 millions d’hectares de forêts disparaissent à travers le monde, soit l’équivalent de quatre fois la superficie de la Belgique. Si l’agriculture intensive, l’urbanisation et le commerce du bois en sont les facteurs principaux, d’autres causes sont à explorer. Le Figaro a enquêté sur ce phénomène en nette progression, et qui risque d’avoir des conséquences irréversibles. Quarante terrains de football. C’est la superficie que les forêts perdent chaque minute à travers le monde. Cette perte nette représente plus de 13 millions d’hectares par an, selon la FAO (l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture). Soit l’équivalent de la superficie de l’Angleterre, ou du quart de la France, parti en bois de chauffage, transformé en plantations ou laissé en pâture pour le bétail.

Un chiffre vertigineux. Surtout si on le compare aux ressources forestières qu’abrite la Terre. Au total, quatre milliards d’hectares sont aujourd’hui occupés par des massifs forestiers. Si les forêts boréales et tempérées ont légèrement progressé ces dernières années, notamment en Chine et en Occident, les zones tropicales – qui représentent 1,6 milliard d’hectares – régressent à un rythme soutenu depuis une cinquantaine d’années. Ces massifs sont les plus riches, les plus fragiles et, donc, les plus menacés. Au rythme actuel, les forêts tropicales devraient disparaître, selon les projections, d’ici 50 à 70 ans.

Si onze flancs de déforestation sont recensés dans le monde par les ONG, trois sont réellement préoccupants : l’Amazonie, notamment brésilienne, l’Afrique centrale et l’Asie du sud-est, essentiellement l’Indonésie et la Malaisie. Ces trois zones représentent les principales forêts tropicales au monde, et forment une «ceinture verte» autour de la Terre. Dans l’avenir, les experts prévoient que 80% de la déforestation aura lieu dans ces régions de moins en moins isolées. Seulement, ce phénomène est difficile à appréhender. Ce n’est pas un processus brut qui s’applique de la même manière selon les pays. Il prend en effet différentes formes : sociales, économiques, industrielles… Et s’adapte aux failles des États où il s’implante. C’est sans doute cette polymorphie qui rend cet extractivisme – les moyens et stratégies d’exploitation industrielle de la nature par l’homme – si difficile à contrôler car il n’appelle pas à des mesures uniformes pour le réguler.Aujourd’hui, la déforestation est responsable de 20 à 25% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, principales causes du réchauffement de la planète. Plus précisément, la destruction de la forêt tropicale provoque chaque année plus de rejet dans l’atmosphère que l’ensemble du secteur des transports à travers le monde. Dans les pays du Sud – qui déforestent davantage que les pays du Nord depuis 1990 -, 35% des émissions de gaz à effet de serre sont dues au déboisement. Ce chiffre atteint même 65% dans les régions les plus pauvres.

Si l’imaginaire collectif rendrait volontiers le commerce du bois comme principal responsable de la déforestation, il n’en est rien. L’acteur majeur de ce phénomène est l’agriculture, responsable à 80% des déboisements dans les zones tropicales. L’activité agricole peut prendre différentes formes : l’élevage, la culture du soja et de l’huile de palme, le caoutchouc, mais aussi la pâte à papier. Le marché illégal du bois a aussi sa part de responsabilité. Il est un facteur déclenchant, et s’alimente des autres activités. Si chaque région a ses spécificités, l’intrusion de l’homme dans les forêts primaires revêt également un aspect social non négligeable.

Quelque 1,6 milliard d’habitants dépendent directement des forêts, et contribuent pourtant à sa raréfaction, voire à sa disparition. Un paradoxe qui tient tant à la pauvreté de populations qui seront les premières victimes de ce phénomène qu’à l’appétit vorace de quelques multinationales peu sourcilleuses quant à l’avenir de la planète. Car l’enjeu est bien là. Le devenir d’une Terre menacée par l’activité de son occupant (soit disant) le plus intelligent : l’homme.

Source : Déforestation : anatomie d’un désastre annoncé

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