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 Cet été, les arbres ont encore trinqué

Les deux épisodes caniculaires de l’été et le manque d’eau font souffrir les arbres, surtout en milieu urbain, où se multiplient les îlots de chaleur.

par Cécile PERROT

S’il est normal que de jeunes arbres souffrent de la sécheresse, l’état de santé de certains vieux sujets est inquiétant. On fait le point, avant l’arrivée des couleurs automnales.

Une mauvaise essence plantée au mauvais endroit.

Place du Roi-George, les jeunes cerisiers du Tibet souffrent de la sécheresse. Une mauvaise essence plantée au mauvais endroit.

Chaque été, la Ville de Metz fait un état des lieux de son parc arboricole. Il est anticipé cette année, compte tenu des deux épisodes caniculaires et du déficit en eau. Des techniciens sillonnent la ville et ses quartiers. Le premier bilan parvenu au pôle environnement vient de Metz-Borny. « 139 arbres sont en grande souffrance. Pas uniquement des jeunes sujets, il y a un peu de tout : des cerisiers à fleurs, des bouleaux, un Ginkgo biloba du parc du Grand-Domaine… », détaille Michel Koenig, responsable du pôle environnement à la Ville de Metz.Au Jardin botanique, un épicéa bleu du Colorado, certainement victime de la sécheresse, comme la plupart des conifères épanouis dans les atmosphères humides, sera abattu. Un de ses voisins, le séquoia géant, l’arbre le plus haut du Botanique, est dans un état inquiétant. « Certaines branches sont jaunâtres et ça peut aller très vite vu son volume de feuillage et sa rapidité d’évaporation. »

Au Saint-Quentin, des taches jaunes sont visibles, de loin, dans les feuillages. À Metz-Queuleu, les érables de la rue Joseph-Hénot, déshydratés, sont fatigués depuis plusieurs années. La sécheresse ne s’arrête pas, elle s’accentue au fil de l’été, au fil des années.

Les cerisiers du Tibet, place du Roi-George, à Metz. Photo RL /Maury GOLINIPhoto HDLes cerisiers du Tibet, place du Roi-George, à Metz. Photo RL /Maury GOLINIUn patrimoine arrosé malgré l’arrêté préfectoralMalgré l’arrêté préfectoral sur les restrictions d’eau, Metz outrepasse la réglementation.

« L’arrosage des pelouses et des espaces verts est interdit entre 11 h et 18 h. Mais un arbre n’est ni une pelouse ni un espace vert. Il est un enjeu important pour lutter contre les îlots de chaleur. Il est un patrimoine qui garantira la fraîcheur. Si on n’arrose pas les jeunes sujets ou ceux, plus vieux, en difficulté, le remplacer coûtera beaucoup d’argent et il faudra de toute façon arroser les premières années. L’arbre est vital, il faut l’aider à tenir le coup. »Le pôle environnement a même poussé le bouchon plus loin cet été. « Pour la première fois, nous avons sollicité les laveuses du pôle propreté, interdites de chaussée. Elles nous ont épaulés pour arroser. » Il termine : « À l’avenir, on devra davantage récupérer les eaux de pluie. On peut aussi se demander si un jour, il ne faudra pas mettre des arrosages au pied des arbres.

La gestion de l’eau est certes essentielle, mais ce sera peut-être une question de survie. »

L’exemple le plus parlant à Metz : les cerisiers du Tibet, plantés lors de la réhabilitation de la place du Roi-George. Ces arbres, encore dans leur petite enfance, sont en grande souffrance. Certains ne passeront pas l’hiver. Un choix d’essence en dépit du bon sens.

« Nous n’avons pas été associés dans ce choix d’arbre », regrette Michel Koenig. « Ces cerisiers sont des arbres de parc qui ne se plaisent pas dans cet environnement. Ils souffrent de la réverbération des sols, ils sont exsangues. Vu leur état, nous pensons qu’ils seront remplacés prochainement. »

Ne pas confondre parasites et/ou maladies et sécheresse.

Les marronniers sont déjà parés de leurs couleurs d’automne. Eux aussi ont soif, mais c’est la mineuse du marronnier qui sévit sur les feuilles depuis le début de l’été. Depuis le début des années 2000, la chenille ravageuse provoque un dessèchement des feuilles. La feuille jaunit avant de tomber prématurément.

Ce que l’on plantera, ce que l’on ne plantera plus à Metz

Depuis plusieurs années, le choix des essences est regardé à la loupe par les services de la Ville de Metz. Compte tenu des changements du climat et de la prolifération de maladies sur certaines essences. Et ce choix s’oriente vers les essences méditerranéennes de type montagneuses, capables de supporter des étés chauds et des hivers très froids.

On ne verra plus de plantations…

D’essences indigènes, comme les érables sycomores ou planes, les aubépines, les hêtres, les chênes, les frênes, les merisiers…

Ils seront remplacés par…

L’érable de Cappadoce, l’érable de Montpellier (planté devant le Carrefour City, rue des Clercs), l’érable de Crête, le mûrier, le charme d’Orient, le charme rouge, l’acajou de Chine, le micocoulier de Provence, du Caucase, de Virginie ou de Chine, l’arbre de Judée, le noisetier de Byzance, le chêne vert, le chêne de Turquie (planté place de Chambre), l’albizia ou arbre de soir (planté au rond-point, rue Saint-Pierre/rue aux Arènes), le pistachier, etc.

Source : Edition de Metz ville | Cet été, les arbres ont encore trinqué

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